Les plans gouvernementaux successifs, qui allaient dans le bon sens et continuent d'y aller, n'avaient pas prévu que la crise durerait jusqu'à l'été 2021. On s'attendait à devoir passer trois, quatre, cinq ou six mois ; c'est parti pour quatorze, seize, voire dix-huit mois. C'est pourquoi il faut réadapter les dispositifs.
Monsieur le rapporteur général, notre commission a intérêt à soutenir le Gouvernement : c'est tout à fait normal qu'il commence à avoir du mal. J'ai d'ailleurs trouvé l'autre jour le ministre extrêmement fatigué. Mais c'est normal ! Nous en tenir à nos vieilles habitudes, chacun dans notre rôle, qui dans la majorité qui dans l'opposition, serait, compte tenu de la gravité de la crise, une erreur historique. J'ai du mal à croire que nos collègues de la majorité ne rencontrent pas, comme nous, tous les jours, des entreprises qui leur disent qu'il y a un vrai problème. Puisque nous l'entendons tous, apportons une solution !
Tous nos amendements vont dans ce sens, celui d'une amélioration des dispositifs. Nous ne sommes pas là pour critiquer. Nous avons intérêt collectivement à adopter un ou deux amendements pour orienter les réflexions du Gouvernement.