Le problème, ce n'est pas tant l'existence du forfait social – c'est nous qui l'avons créé, convaincus que tous les revenus devaient contribuer au financement de la protection sociale –, mais son taux, qui a explosé. Si le taux était à 2 %, la question ne se poserait pas ; mais avec des taux de 10 %, de 16 % ou de 20 %, le forfait social devient un impôt très lourd et ressenti comme injuste.