Ces amendements proposent de conditionner les aides de l'État. L'amendement CF194 prévoit que les entreprises doivent avoir adopté une stratégie climat et publié un bilan carbone renforcé et standardisé, l'amendement CF192 qu'elles doivent respecter les garanties en matière de respect des droits humains et de démocratie.
L'amendement CF190 vise à subordonner les aides à l'absence de licenciements économiques – je pense ici à Air France, qui a obtenu 7 milliards d'euros et prévoit pourtant la suppression de 8 000 postes d'ici 2022.
Enfin, l'amendement CF187 vise à mettre un terme au système du « socialisme pour les riches », en excluant des aides les entreprises qui ont versé des dividendes au titre de l'année 2020, sans que leurs profits aillent à l'investissement et à l'emploi.