Intervention de Marie-Christine Dalloz

Réunion du mercredi 16 décembre 2020 à 9h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Tout d'abord, merci, madame, messieurs, pour ces différentes analyses.

L'INSEE estime à 9 points la baisse du PIB en 2020, mais disposez-vous de chiffres précis sur les pertes mensuelles des secteurs de l'hôtellerie-restauration et de la culture, dont je crains qu'elles ne soient sensiblement plus importantes que celles des autres secteurs ?

Par ailleurs, pourquoi donc le pouvoir d'achat des ménages baisserait-il de 0,3 %, alors que l'on ne cesse d'annoncer qu'il y aura moins d'impôts, que les ménages ont fait des économies ? Pourquoi le pouvoir d'achat ne décollerait-il pas plutôt ?

J'ai bien compris que le confinement au quatrième trimestre repoussait de six mois la reprise en 2021. Il est acté que 700 000 emplois marchands ont été perdus en 2020, et 390 000 emplois supplémentaires sont annoncés pour 2022. Cela signifie-t-il que l'on perd encore des emplois en 2021 ? Quand l'emploi retrouvera-t-il son niveau de 2019 ?

Par ailleurs, la perte de 30 000 emplois non salariés en 2020 et 15 000 en 2021 me semble faible par rapport à celle que connaîtront certains secteurs, notamment la restauration.

Le montant cumulé des dettes privée et publique est colossal. La Banque de France évoquait un ratio de dette publique de 120 % du PIB en 2021, mais il me semble qu'aux termes du projet de loi de finances, il devrait atteindre 124 %. Un écart de plus de vingt points avec la zone euro me semble inquiétant : quel était l'écart constaté avant la crise ?

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