Le One Planet Summit tenu en janvier 2021 a porté une attention particulière à la biodiversité. Il a été demandé, à cette occasion, que 30 % des investissements en faveur du climat le soient également en faveur de la biodiversité. Vous avez mené de nombreux travaux sur le climat et largement intégré les conclusions de la task force on climate-related financial disclosures (TCFD) à vos activités. Comment travaillez-vous d'ores et déjà à l'intégration des risques liés à la biodiversité, et comment comptez-vous vous inscrire encore davantage dans cette perspective ?
Lors de votre discours au Paris Climate Finance Day 2020, vous avez mentionné à de nombreuses reprises l'article 173 de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, l'harmonisation et la nécessaire standardisation des données. La concurrence américaine est maintenant forte sur le sujet. La révision de la directive européenne sur la publication d'informations extra financières (NFRD) devrait voir le jour en 2021. Comment la Banque de France compte-t-elle s'inscrire dans ces travaux ? Pensez-vous que la régulation des agences de notation financière est nécessaire ?
La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) semble avoir récemment considéré que l'inflation ne serait plus l'ennemie, mais plutôt la trop faible consommation et l'investissement atone. Comment appréciez-vous ce changement de paradigme ?
Enfin, je souhaite recueillir votre avis sur les plans d'épargne logement, qui sont un produit d'épargne plébiscité par les Français – notamment ceux ouverts en 2011 qui affichent un taux de rémunération à 4 %, donc très au-dessus des taux d'intérêts actuels, et sur lesquels vous aviez émis une inquiétude.