Vous avez insisté sur le fait que le pouvoir d'achat des Français était « en moyenne préservé ». Pourriez-vous entrer dans le détail ? La Banque de France est-elle en situation d'alerte quant au surendettement des ménages ? Vous avez mentionné que la médiation des entreprises était en baisse. Devons-nous craindre, à la sortie de la crise, une remontée ? Je souhaite connaître vos indicateurs en fonction des secteurs d'activité.
Je partage votre sentiment quant à l'illusion de l'annulation de la dette publique. Vous avez mentionné trois leviers que vous jugez bon d'actionner afin de permettre un refinancement à une échéance ultérieure. Tout d'abord, le temps : quel horizon temporel envisagez-vous ? Ensuite, la croissance : quel niveau de croissance pourrait permettre de garantir un remboursement partiel de cette dette cumulée ? Enfin, la maîtrise des dépenses publiques : la volonté politique suffira-t-elle en la matière ?
J'en viendrai enfin au PGE, dont personne ne remet en cause le succès. Vous avez affirmé que le différé d'une année supplémentaire permettrait aux entreprises de renouer avec la croissance. Pensez-vous que le PGE, dans certains secteurs stratégiques à définir, pourrait être considéré comme un apport en quasi fonds propres, s'agissant notamment de la cotation de la Banque de France ?