Le groupe de la France insoumise s'abstiendra pour deux raisons. Si la prolongation du fonds de solidarité est une très bonne chose, son barème n'est pas adapté. Conditionner l'octroi de l'aide à une perte de 50 % du chiffre d'affaires et indépendamment des revenus expose particulièrement les indépendants et les entreprises. Nous trouvons dommage que le ministre n'ait pas tenu compte de notre proposition d'un système par tranches. Qui plus est, 9 % de la filiale de Bpifrance sont détenus par des banques privées. Certes, ce n'est pas grand-chose et cette fusion va permettre au nouvel ensemble de disposer de fonds propres plus importants, mais nous nous inquiétons de voir que des groupes privés puissent disposer de prérogatives revenant à Bpifrance.