Le bureau de la commission des affaires économiques avait l'habitude de rencontrer la présidente du conseil de surveillance et le directeur général de la Caisse des dépôts lors de la présentation des résultats annuels. Nous n'avions pas pu nous y tenir en 2020 du fait de la situation sanitaire.
L'une des vertus de la loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi « PACTE », dont j'avais l'honneur d'être le rapporteur général, est de nous donner l'occasion de nous réunir conjointement avec la commission des finances pour vous auditionner. Au-delà de l'évolution de la gouvernance de la Caisse, qui a renforcé le poids des personnalités qualifiées, nous avons fait en sorte que la commission des affaires économiques soit représentée au sein de la commission de surveillance. Elle l'est actuellement par Denis Sommer et je vous prie d'excuser son absence ce matin pour des raisons personnelles.
J'insiste sur l'intervention de la Caisse dans la mise en place de mesures d'urgence dans l'habitat, le tourisme et le commerce, trois secteurs essentiels et particulièrement touchés par la crise. La Caisse a également eu un rôle de soutien contra-cyclique, indirect, via Bpifrance, qui a injecté 45 milliards d'euros dans le financement des entreprises. Vous contribuez déjà au plan de relance en y consacrant 26 milliards d'euros. Vous intervenez directement et indirectement dans les territoires avec la Banque des territoires, Bpifrance ou La Banque Postale.