La rapporteure a repris la formule du Président de la République selon laquelle nous sommes en guerre ; dois-je rappeler que c'était contre le coronavirus et que cette formule était très malheureuse ? J'ai compris que vous étiez pour votre part en guerre contre le capital et contre la propriété, puisque tel est bien l'enjeu de votre proposition de loi. Je n'aime pas utiliser ce terme de guerre, qui est d'une autre époque. Moi, j'aime la paix.
Le titre de votre proposition de loi utilise la notion de « profiteurs ». Celle de profit ne doit pas être un tabou, Madame Panot.
Aucune étude d'impact n'est associée à votre proposition de loi et pour ma part je crains un effet désastreux sur l'emploi. Nous avons besoin d'un chiffrage. Une telle réforme ne peut pas être réalisée sur un coin de table, en choisissant un taux pour se faire plaisir. Ce n'est pas sérieux. On ne peut pas prendre comme seules références l'évolution du chiffre d'affaires et celle du résultat entre 2019 et 2020.
Ma grand-mère utilisait souvent un vieil adage : « Tout ce qui est excessif est vain ».