Je voudrais revenir sur les considérations moralisatrices entendues ce matin. Comme le disait Pascal : « La vraie morale se moque de la morale. »
Je rappellerai simplement à madame Panot que la morale se termine souvent en tribunal, en inquisition et en injustice. Intenter des procès en morale à ceux qui, dans ces temps de crise, ont permis à leur entreprise de se développer dans la durée ne me paraît pas sain. Cela ne l'est ni pour les personnes concernées, ni pour cette vraie morale qui est celle de l'intérêt général. On ne défend pas la cause de la justice en commettant des injustices.
S'il y a des choses à faire, nous pourrions les réaliser dans le cadre d'une réflexion d'intérêt général. Dans cette barque de l'intérêt général, tout le monde à sa place : ceux qui s'enrichissent et ceux qui participent au grand voyage du vivre-ensemble.