Merci, messieurs les ministres, pour cet exposé d'une grande clarté. Je n'ai pu lire le programme de stabilité qu'en diagonale, étant donné les délais qui nous étaient impartis, mais j'ai relevé quatre points saillants. Premièrement, grâce au soutien massif à l'économie pendant la crise, nous avons réussi à préserver une grande partie de notre tissu économique. Deuxièmement, notre économie sera soutenue jusqu'à la normalisation de la situation. Cette attention particulière que vous portez à la sortie de crise nous évitera de commettre les mêmes erreurs que par le passé. Troisièmement, à la différence de ce qui a toujours été fait par le passé – et qui n'a jamais marché – les prélèvements obligatoires ne seront pas augmentés pour rétablir nos finances publiques. Voilà qui est cohérent avec l'action que nous menons depuis notre prise de fonction. Quatrièmement, j'ai relevé deux mots d'ordre : responsabilité, puisque la maîtrise de nos dépenses publiques, c'est la maîtrise de notre souveraineté et de notre destin, et réalisme, puisqu'il serait irréaliste de vouloir sortir de la crise en suivant une trajectoire pluriannuelle moins crédible.
Il est fait mention dans le programme de stabilité du taux d'épargne, qui se maintiendrait à un niveau très élevé jusqu'en 2022. Quelles conséquences cela aura-t-il sur la consommation, donc sur la croissance ? Comment mobiliser cette épargne pour contribuer à la relance ?
Concernant la réforme du pacte de stabilité et de croissance, quelle est la teneur des échanges que vous avez eus avec vos homologues européens ? Quelles sont les différentes positions sur le sujet au sein de l'Union européenne ?