Si l'examen du projet de loi de règlement nous conduit à nous poser la question habituelle de la bonne exécution des crédits engagés par rapport à la loi de finances initiale, nous devons aussi, dans le contexte inédit de la crise sanitaire et des lourdes conséquences économiques et sociales qu'elle engendre, nous assurer que l'État a été au rendez-vous des enjeux soulevés par la pandémie. Cela a été le cas à travers la mise en œuvre des dispositifs de soutien d'urgence que nous avons votés. Toutefois, les crédits ouverts n'ont pas été utilisés dans leur totalité. Leur sous-consommation était une possibilité dont nous avions débattu et vous nous avez apporté des éléments de réponse concernant l'écart enregistré et le redéploiement des crédits non utilisés.
Je souhaiterais vous interroger sur les dispositifs de sortie de crise. Vous vous fixez pour objectif d'éviter les chocs de trésorerie pour les entreprises qui ont bénéficié jusqu'à présent des dispositifs d'urgence. Nous devons continuer à accompagner les secteurs les plus lourdement affectés par les mesures de restriction sanitaire afin de les aider à se relever. Je pense aux petits commerçants, aux artisans, aux indépendants, aux professionnels des secteurs de la restauration, de l'hébergement, de l'événementiel, des industries sportives et culturelles et à d'autres encore. Pourriez-vous nous indiquer les lignes directrices que vous comptez suivre pour définir les modalités de ces dispositifs de sortie de crise et leur adaptation aux différents secteurs ?