Intervention de Cendra Motin

Réunion du mardi 11 mai 2021 à 17h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Ce décret d'avance est un outil d'ajustement qui atteste de notre détermination et de notre volonté de continuer à soutenir l'économie française dans la sortie de crise qui s'amorce et que nous espérons rapide. Chaque secteur a été et est toujours aidé à la hauteur et au plus près de ses besoins, comme en témoigne, par exemple, le dispositif de la prise en charge des coûts fixes, opérationnel depuis le 31 mars. Les dispositifs d'aide, depuis le début de la crise, ont été systématiquement améliorés et adaptés au plus près des besoins des entreprises. Avec ce décret d'avance, qui est le premier depuis le début de la législature, 7,2 milliards d'euros sont redéployés pour financer le Fonds de solidarité et les dispositifs de soutien à l'emploi, dont le chômage partiel est une composante, tout comme les congés payés. Nous poursuivons une politique de soutien sans faille aux Français et aux entreprises, en prolongeant des mesures toujours plus adaptées et plus ciblées.

Je souhaite revenir sur l'audition du Premier président de la Cour des comptes, qui nous disait, le 15 avril, que nous avions surabondé le plan d'urgence face à la crise sanitaire et que cette surbudgétisation pouvait être totalement imputée à une trop grande prudence. En réalité, le décret qui nous est présenté aujourd'hui, qui abonde les deux programmes du plan d'urgence, atteste à la fois de la difficulté du calibrage de ces montants et de notre volonté de prévoir au plus juste les crédits. Le propos de M. Moscovici n'est déjà plus d'actualité.

Par ailleurs, afin de rester au plus proche des besoins des Français, un réajustement des aides et un cap pour la sortie de crise pourront être décidés dans les prochaines semaines, lorsque nous serons amenés à examiner le PLFR. Ce texte nous permettra de réaliser une transition que nous sommes tous impatients de faire, c'est-à-dire de passer de la politique du « quoi qu'il en coûte » à la politique du « quoi qu'il advienne ». Nous avons su protéger les entreprises dans la crise. Avec notre action, et avec votre action, monsieur le ministre délégué, nous saurons les accompagner pour réussir la reprise.

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