Quel regard portez-vous sur le comportement des assurances durant la crise ?
Le ministre de l'économie, en octobre 2019, avait jugé les règles imposées par la directive Solvabilité II absurdes, car en contradiction avec l'objectif de financer l'économie. Vous semblent-elles adaptées ou contraignantes ? Le ministre leur reprochait notamment leur manière de prendre en compte la valeur des actions détenues par les assureurs.
Dans son rapport d'activité de 2019, l'ACPR promettait plus de sévérité quant au défaut de qualité des données alimentant les modèles internes de calcul des risques des organismes d'assurance. Qu'en est-il concrètement ?
À vous entendre, la directive Solvabilité II constitue plutôt un atout pour les compagnies d'assurance. Certaines ne défendent-elles toutefois pas un avis contraire ? Le cas échéant, lesquelles ?