À de nombreuses reprises, lors des discussions autour de la directive Solvabilité II, le modèle assurantiel français nous a été présenté comme désavantagé par rapport à d'autres modèles européens, limitant ainsi la capacité d'investissement en fonds propres de nos assureurs. D'où vient ce sentiment ? Pourriez-vous nous exposer la situation de la France comparée aux pays voisins ?
L'impact de la crise sur le bilan des assureurs nous a beaucoup occupés. Nous avons débattu de l'opportunité d'instaurer des prélèvements supplémentaires sur les compagnies d'assurance, d'aucuns leur reprochant un défaut de couverture des pertes d'exploitation. Comment la crise a-t-elle impacté la solidité des assureurs français, comparativement à leurs homologues européens ?
Enfin, que pensez-vous de la proposition, en vue d'une meilleure orientation de l'épargne assurantielle vers les fonds propres des entreprises, d'offrir en priorité aux souscripteurs d'une assurance vie des contrats de type « euro-croissance » comportant une garantie en contrepartie d'un blocage des fonds pendant plusieurs années ?