Beaucoup d'assureurs ont pris un engagement de sortie du charbon, ce qui est un premier pas très important. La question de l'opportunité d'associer les charges en capital à la détention d'actifs bruns ou, à l'inverse, une décharge en capital à la détention d'actifs verts, a beaucoup agité l'EIOPA.
Celle-ci recommande pour l'instant une prise en compte du risque de changement climatique dans l'évaluation interne des risques à moyen terme. L'ACPR a mis en œuvre un stress test de résistance climatique avec les principaux groupes d'assurance, dont elle a rendu compte au début de ce mois. L'EIOPA elle-même va procéder à un stress test climatique pour systématiser l'évaluation de ces risques climatiques, qui pèsent aussi bien sur les actifs et les investissements que sur le passif, si l'on table sur une sur-sinistralité liée aux risques climatiques.
La question des changements climatiques va de toute évidence s'imposer aux assureurs. Les législateurs ont demandé une grande transparence à cet égard. Au niveau européen, une directive, dès l'an prochain, imposera la publication d'indicateurs précis.