Concrètement, vous tirez la sonnette d'alarme sur les contraintes liées à Bâle III pesant sur les banques françaises. L'accès aux crédits et le financement des entreprises seront rendus beaucoup plus difficiles. Le législateur devrait-il intervenir pour permettre la consolidation et la prise en compte de ces éléments caractéristiques dans les exigences de fonds propres des entreprises ?
Faudrait-il par ailleurs réglementer et plafonner certains bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA – ou en anglais earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization, EBITDA ) pour éviter des acquisitions à risques élevés ?
Enfin, le changement de gouvernement aux États-Unis laisse-t-il espérer une évolution des cadres bancaires ? Serait-il possible de réviser les accords de Bâle pour moins subir la concurrence des banques américaines ?