La contribution à l'audiovisuel public diminue légèrement, mais peut-être structurellement – du fait du moindre équipement des ménages en téléviseurs –, et va être affectée par la suppression de la taxe d'habitation, à laquelle elle est adossée. Dans ce contexte, quelles sont les options du Gouvernement pour financer l'audiovisuel public ?
La remise à flot de Presstalis coûte beaucoup d'argent : 120 millions d'euros. Les problèmes, notamment de gouvernance et d'effectifs, ne datent pas d'hier et sont récurrents. Avez-vous le sentiment que France Messagerie est née dans de bonnes conditions et sera viable à court terme ?
Enfin, dans le cadre du troisième projet de loi de finances rectificative, nous avons prévu de consacrer 30 millions d'euros au soutien à la diffusion des radios et télévisions commerciales. La mesure était très attendue. Le décret qui en fixe les modalités vient seulement de paraître. La discussion au niveau européen a sans doute été longue, mais pourquoi ce délai s'agissant d'une mesure d'urgence ?