On l'a dit, les radios associatives participent activement à notre vie locale quotidienne et à la valorisation des territoires dans l'hexagone comme outre-mer. Elles sont quelque 680, disséminées dans tout le pays, et contribuent à tisser le lien social dans les centres urbanisés et les territoires ruraux par la diffusion de l'information et de programmes de qualité, plébiscités par les Français durant la crise.
Selon le Syndicat national des radios libres, la perte moyenne par radio a été d'environ 27 000 euros, ce qui est considérable au regard des moyens dont disposent de petites structures composées en partie de bénévoles et où travaillent quelque 6 000 salariés.
On a parlé de leur rôle dans l'animation des territoires, des partenariats avec les collectivités locales, du lien avec le tissu économique local, avec les EHPAD, les écoles, etc. Nous sommes tous convaincus de leur importance. Ont été rappelées les différentes mesures prises et les 30 millions d'euros de crédits. Mais les acteurs sont encore un peu inquiets des conditions d'attribution des dotations du FSER, sachant que ce qui s'est passé en 2020 aura de grandes conséquences sur 2021 et 2022.
Enfin, la demande formulée par certains d'entre nous, ainsi que par les libraires et les éditeurs, de tarifs postaux plus justes a été entendue ; c'est un signe fort pour le secteur du livre, que les Français ont lui aussi plébiscité pendant la crise. Cela a dû être un peu difficile à négocier avec Bercy ; je suis donc vraiment ravie qu'il ait été possible d'aboutir.