Tirant inspiration de la contribution extraordinaire sur les bénéfices exceptionnels réalisés pendant la première guerre mondiale, instaurée par les parlementaires de la IIIe République, nous souhaitons créer une taxe exceptionnelle sur les profiteurs de crise, c'est-à-dire sur les entreprises qui ont tiré bénéfice de la crise. Nous proposons donc de taxer à 50 % le surplus de bénéfices réels réalisés pendant la crise, au regard du résultat sur la même période l'année précédente. Cette taxe serait très ciblée, puisqu'elle s'appliquerait aux entreprises de plus de 500 salariés réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros. Je vous remercie de prendre en considération cette proposition.