Je crois, au contraire, qu'il faudrait pérenniser les mesures qui donnent de bons résultats.
L'article prévoit de reconduire cette année le dispositif de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, exonérée de tout prélèvement social et fiscal dans la limite d'un plafond de 1 000 euros, avec la possibilité de doubler ce plafond à 2 000 euros sous certaines conditions. Cette mesure est salutaire à l'heure où nous traversons une crise exceptionnelle qui nourrit les craintes des chefs de très petites entreprises et de leurs salariés pour leur avenir.
Je vous propose d'aller plus loin en exonérant cette prime dans une limite de 2 000 euros, sans exiger de l'employeur qu'il remplisse des conditions. Il ne faut pas que les lourdeurs administratives découragent les petites entreprises de verser cette prime, quand elles en ont les moyens.