La Cour souligne que la soutenabilité des finances publiques est un enjeu de souveraineté. Le Mouvement démocrate en convient. La maîtrise de nos finances publiques et de la croissance de notre endettement conditionne notre capacité à affronter une situation de crise, comme le prouve l'extraordinaire réponse de l'État pour préserver la santé de nos concitoyens, les entreprises et les emplois. Elle nous permet de continuer à mener nos autres politiques publiques.
Au cours des derniers mois, les taux auxquels la France s'endette ont augmenté, passant de – 0,3 % à un peu moins de 0,2 %. Au regard de ses besoins de financement, cette hausse, également observée dans d'autres États occidentaux, peut susciter des inquiétudes. Une élévation des taux d'intérêt d'un point alourdirait la charge de la dette de l'État de 15 milliards d'euros au bout de cinq ans et de 30 milliards après dix ans. Le consensus des économistes considère que la hausse des taux tient à l'accélération de l'inflation liée à la reprise de l'activité et ne serait que temporaire. Quelle analyse portez-vous sur ce phénomène ?
Comment évaluez-vous l'action de l'AFT ? Pensez-vous qu'il faille plus encore allonger la maturité des titres publics ?
Il convient de nous projeter vers un avenir plus solidaire, innovant et écologique. Le nombre des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) a progressé de 7 à 8 % depuis le début de la crise. Quelles recommandations formulez-vous sur les minima sociaux ? Quel avis portez-vous sur le projet de revenu universel d'activité ?
En matière de santé, pouvez-vous nous préciser votre position sur la prise en charge par l'assurance maladie d'une partie des dépenses préventives et curatives inhérentes à des pathologies lourdes, comme les cancers, le diabète et les maladies cardio-vasculaires ?