Vous estimez que l'augmentation des dépenses du budget de l'État entre 2018 et 2021 pourrait s'établir à 90,5 milliards d'euros, soit + 27,8 %. Quelles mesures consenties pendant la crise sont susceptibles d'entretenir un effet de cliquet ? S'agit-il de mesures budgétaires ou fiscales ? À combien évaluez-vous les dépenses supplémentaires qui perdureront au-delà de 2021 ou de 2022 ? Comment lutter contre l'effet de cliquet ou, du moins, l'atténuer ?
La Commission européenne identifie onze pays membres de l'Union, dont la France, pour lesquels il existe un risque élevé de tensions sur la dette publique à court et huit pays pour lesquels un tel risque s'observe à moyen terme. À long terme, elle qualifie de moyen le niveau de risque sur la soutenabilité de la dette publique française. Quelle réalité cette appréciation de risque élevé, moyen ou faible sous-tend-elle ?
Vous indiquez qu'à court terme, l'action de la BCE réduit ce risque. Comment sortir d'une politique monétaire expansionniste sans mettre en péril la soutenabilité de notre endettement ? Comment l'adapter lorsque la BCE mènera une politique moins accommodante ou en cas de remontée des taux d'intérêt ?