Je note avec satisfaction que les dispositifs mis en place selon le principe du « quoi qu'il en coûte » ont largement atteint leur objectif à court terme : préserver notre économie et éviter que la crise sanitaire ne dégénère en crise sociale. Vous notez cependant que les dépenses courantes tendent à augmenter, ce qui est plus préoccupant. Pouvez-vous identifier la nature de ces dépenses et êtes-vous en capacité de les définir précisément durant cette période particulière ?
Aucun pays au monde n'a aidé ses entreprises et ses ménages les plus précaires comme nous l'avons fait. La Cour souligne les risques que pourrait provoquer la prolongation des dépenses publiques « au-delà du nécessaire ». Pouvez-vous développer ce point ? Les moyens destinés à prévenir les dérives et les fraudes sont-ils suffisants ? Nous pensons que nous devons tirer les leçons de la sortie de crise ratée entre 2010 et 2014, tant au niveau national qu'européen. Grâce à l'action du Président de la République et du Gouvernement, nous sommes bien engagés.