Merci de nous éclairer sur ce vieux débat. Tout d'abord, l'outil d'analyse de l'absentéisme dans la fonction publique est-il fiable ?
Pourquoi ne pas aller plus loin dans la volonté d'uniformiser en confiant la gestion de ce risque aux CPAM, tout simplement ? Pourquoi ne l'avez-vous pas proposé ?
Quel est le coût du système public par rapport à celui du système privé ?
Quelles seraient les économies pour la fonction publique si nous décidions d'appliquer non plus un seul mais trois jours de carence ?
Vous évoquez la prime de présentéisme. Est-ce une pratique fréquente ?
Où en sommes-nous à propos de la couverture complémentaire ? On observe une divergence à ce niveau également par rapport au secteur privé, où les couvertures complémentaires sont plus répandues, avec un cofinancement entre l'employeur et le salarié afin de prendre en charge tout ou partie du délai de carence.
Enfin, concernant le financement des arrêts de travail, on peut noter qu'il est assumé entièrement par l'employeur public à travers une cotisation fictive alors que dans le secteur privé, les cotisations sont supportées par les salariés et par les employeurs. La cotisation employée était d'ailleurs prévue dans un vieux texte de 1947 dont je me demande s'il existe encore.