Cet amendement vise à éclaircir le régime fiscal d'un type particulier de crypto-actifs : les jetons non fongibles (ou non-fungible tokens – NFT).
Alors que dans le monde centralisé d'internet tout peut être copié, ces NFT permettent de garantir, par un mécanisme davantage décentralisé, que des services, de la propriété intellectuelle ou de l'art ne puissent plus l'être. Or les NFT sont assimilés à des actifs numériques traditionnels, alors qu'ils représentent quelque chose de différent compte tenu de leur valeur intrinsèque. Le droit des obligations ne comprend pas de définition des NFT, ce qui est d'une certaine manière une bonne chose car tout cela est amené à évoluer.
L'amendement prévoit une imposition des jetons non fongibles en fonction de leur actif sous-jacent, en les séparant du régime d'imposition des plus-values de cession d'actifs numériques.