Nous nous situons quant à nous entre les deux rives, puisque nous ne proposons ni la suppression de l'IFI ni le rétablissement de l'ISF, mais la réintégration – dans l'assiette de l'impôt sur le patrimoine qu'est l'IFI – des biens non productifs, notamment les liquidités non nécessaires à l'exercice d'une activité professionnelle et les contrats d'assurance vie non investis en unités de compte.
Il s'agit de revenir à la pure doctrine macroniste, qui visait à exonérer de l'impôt sur le patrimoine les seuls biens productifs, à savoir les titres et les actions. De fait, l'IFI est allé trop loin puisque des comptes bancaires qui ne servent pas à l'investissement productif échappent à cette taxation.