Il relève du même esprit que le précédent. Il vise à cibler et taxer la publicité faisant la promotion des véhicules dont le taux de pollution est supérieur à la norme généralement admise.
En matière d'automobile, la publicité joue un rôle très important dans la fabrique de l'imaginaire et des désirs. On considère que l'industrie automobile consacre à la publicité environ 3,3 milliards d'euros, soit 1 500 euros par véhicule – 5 % à 10 % du prix du véhicule suivant sa taille. C'est colossal : cela représente 10 % de l'ensemble des dépenses de publicité dans notre pays.
Taxer ceux qui orientent les acheteurs vers des véhicules particulièrement polluants me paraîtrait la moindre des choses. Je le répète, un petit nombre de nos concitoyens consomment le crédit carbone de l'ensemble de la France – voire de l'humanité, si l'on tient compte des interdépendances.