Si l'on veut taxer, un jour, les transactions intrajournalières, il faudra préciser si cela concerne l'énergie. En effet, beaucoup de transactions réalisées sur les bourses de l'énergie permettent d'équilibrer le réseau ; il ne faudrait pas les assimiler aux autres types de transactions intrajournalières, qui peuvent être spéculatives.
J'ai parfois l'impression de vivre Le Jour de la marmotte : ce débat revient à chaque projet de loi de finances. On bute sur une impossibilité économique : si l'on bouge, on coule la place de Paris. D'autre part, à force de ne rien faire, on envoie un signal. Des gens peuvent éviter d'être taxés parce qu'ils échappent à la souveraineté des États. C'est là que l'Europe pourrait avoir une plus-value, mais on a l'impression d'attendre Godot.