Sur le plan économique, je suis entièrement d'accord avec les arguments du rapporteur général.
Nous avons été un certain nombre à hésiter ces dernières années lorsque de tels amendements étaient proposés, car la contrepartie, à laquelle on pouvait être sensible, était le financement de l'aide au développement. Or il se trouve que nous avons adopté, tout récemment, une loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales qui fixe l'objectif d'y consacrer 0,56 % du revenu national brut. Nous avons donc, du côté français, fait une partie du chemin, même s'il faudra sans doute aller plus loin.
L'adoption de ces dispositions fiscales, qui ne serait pas très efficaces au niveau national, paraît moins opportune dans la mesure où nous avons résolu le problème du financement de l'aide au développement.