Entendre d'anciens socialistes, qu'ils soient à l'Élysée ou rapporteur général du budget, donner des leçons sur l'évolution de la DGF, cela ne manque pas de sel !
La réalité d'une commune n'est pas une ligne du budget de l'État. Même si le montant global reste stable, certaines communes peuvent avoir perdu la moitié de la DGF qu'elles touchaient, si ce n'est plus. On ne peut pas parler de maintien.
Nous dénonçons la recentralisation progressive des moyens des communes, qui n'ont plus d'autonomie financière et fiscale. Pour mener un projet, elles sont tributaires de l'obole que veulent bien leur donner d'autres collectivités, les préfectures ou l'État. Cela n'est pas sain, ni démocratiquement ni pour le maillage territorial de nos communes.