Tout le monde est d'accord sur le diagnostic.
Il faut bien comprendre que nous parlons d'EPCI composés de petites communes qui deviennent contributeurs nets au profit d'EPCI bien plus riches et puissants. De surcroît, ils sont confrontés aux problèmes que connaissent les territoires enclavés ou ruraux.
Plus nous attendrons, plus les écarts seront importants, alors qu'il en va de l'aménagement du territoire et de la simple justice. Ne disons pas comme Louis de Funès dans La Folie des grandeurs : « Les riches, c'est fait pour être très riches et les pauvres, pour être très pauvres » ! Telle pourrait être pourtant la devise de ce curieux système « shadokien » !
J'entends bien tous ceux qui militent en faveur d'une réforme globale mais, cela ne vous aura pas échappé, il y a une échéance électorale l'année prochaine. Avant que l'on se penche sur cette question, deux belles années peuvent encore s'écouler compte tenu de la complexité du problème. Or mes maires et mes présidents d'intercommunalité ont besoin de solutions maintenant. L'adoption de ces amendements permettrait d'une certaine façon de corriger cette injustice.