Au-delà des pourcentages de rejet des demandes d'asile pour les ressortissants de pays sûrs, il serait intéressant de savoir ce que deviennent ces personnes. Notre drame, c'est que notre procédure de demande d'asile est complètement encalminée – elle prend des mois et des mois – et que les personnes à qui l'on refuse l'asile restent en France : 90 % des arrêtés d'expulsion restent non exécutés, en partie faute de conventions bilatérales avec les pays d'origine. Ce système est fou, et il pousse une partie de nos concitoyens vers les extrêmes.