Il faudrait vraiment réfléchir à la question. Les personnes provenant de pays sûrs savent qu'elles n'obtiendront pas l'asile ; or on leur offre, à travers la PUMA, une couverture santé pendant dix-huit mois. Je ne propose pas de priver ces personnes de tout dispositif de soins, mais considère qu'elles doivent basculer vers l'aide médicale d'État.
Voilà ce que déclarait M. le ministre des solidarités et de la santé ici même, le 26 mai : « il peut y avoir des problèmes avec certains pays, notamment d'Europe de l'Est : il faut les regarder avec lucidité ». C'est avec lucidité que je vous présente cet amendement, car rien n'est fait dans ce domaine.