Nous avons une divergence de fond sur la réponse à apporter à la situation actuelle de l'emploi des jeunes, et plus largement sur celle des jeunes dans notre pays.
Nous considérons que l'incitation à l'emploi et le soutien à l'embauche par les entreprises doivent être une priorité, ce qui n'est évidemment pas contradictoire avec la nécessité de soutenir les jeunes les plus précaires – ce qui est fait. Faut-il encore rappeler ce qui a été réalisé par la mission Plan d'urgence face à la crise sanitaire durant l'année 2020 ?
Nous assumons de ne pas vouloir instaurer une sorte de RSA jeunes, comme le font d'une certaine manière ces deux amendements. Le plan « 1 jeune, 1 solution » mis en place depuis plus d'un an est un succès complet ; il représente un effort de 7,4 milliards d'euros.
Les résultats de l'aide à l'embauche des moins de 26 ans vont bien au-delà de ce qui était espéré au moment où nous avons voté les crédits correspondants. Le nombre d'apprentis bat des records malgré la crise, avec 525 000 contrats enregistrés. Le taux de chômage des 15‑24 ans se situe près d'un point et demi en dessous de son niveau de 2019. Quand on parle de jeunesse et d'emploi, les résultats sont extrêmement encourageants.
Il faut donc persévérer, tout en maintenant un filet de sécurité très important pour ceux qui se trouvent dans une situation de grande précarité. Nous l'avons fait depuis le début de cette crise, et nous continuerons à le faire.
Avis défavorable.