La vérité, c'est que les prises de participations financières de l'État ont été très rares pendant la crise. Est-ce une bonne chose ? Je crois que oui. Elles ont concerné Renault, assez tôt, puis Air France, plutôt sous la forme de garanties. L'enjeu se situe au niveau des filières, qu'il va falloir repenser, notamment celle de l'aéronautique. C'est aussi parce que les opérations ont été en définitive très peu nombreuses que la consommation des crédits de ce programme est si faible.