Ces amendements à améliorer l'information du Parlement.
Notre rôle est d'examiner les crédits budgétaires, et c'est une mission majeure. Mais une bonne partie de l'aide publique au développement se fait sous forme de prêts, qui sont parfois abandonnés quand les pays ne peuvent pas rembourser. La décision est prise dans le cadre du club de Paris par exemple : le Parlement n'en est pas informé. Il y a là une défaillance du contrôle parlementaire. Pour reprendre les mots de Bercy, nous contrôlons la direction du budget, nous ne contrôlons pas la direction du Trésor.
Par l'adoption de ces très modestes amendements, le Parlement pourraity voir plus clair, au moyen d'une demande de rapport ou de documents budgétaires. Ne pas les adopter serait un vrai renoncement. Or nous allons vers de très importants abandons de créances, après une période où la question se posait peu. Il me semble donc de notre devoir d'être un peu plus informés et un peu plus incisifs sur cette question qui va devenir majeure.