Cet amendement vise à mettre le paquet sur la relance ferroviaire en investissant 3 milliards d'euros supplémentaires par an. Nous souhaitons bien sûr que le gage soit levé si la majorité accepte notre proposition, inspirée par Réseau Action Climat.
La situation est connue : nous avons perdu la moitié des lignes depuis 1950, et le fret ferroviaire ne représente plus que 9 % du transport de marchandises, contre 89 % pour le secteur routier. Sur le plan climatique et écologique, mais aussi en matière de sécurité, la politique qui a conduit au tout camion est une catastrophe.
J'ai vu avec plaisir que le « train des primeurs » Perpignan-Rungis sera enfin relancé, mais il ne faudrait pas que cette décision soit l'arbre qui cache la forêt. Un train de ce type, qui remplace un grand nombre de camions, émet 44 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) en moins. C'est pourquoi nous demandons une véritable politique de retour au fret ferroviaire.