Je connais aussi cet enjeu, dans un autre territoire. Je ne nie pas du tout les difficultés ou le fait que certaines petites lignes peuvent sembler délaissées aux yeux des usagers qui les utilisent quotidiennement. C'est une préoccupation pour l'État, et il faut aussi que les régions s'emparent des dispositifs, qu'elles définissent avec l'État un plan de soutien, avec de l'argent sur la table pour venir au secours des petites lignes, comme dans les exemples que j'ai cités.
Il n'y a pas de désaccord entre nous sur la nécessité de maintenir les petites lignes et d'avoir un service de qualité utilisé par les usagers. S'il y a moins d'arrêts, des trains annulés ou un cadencement réduit, il y a en effet moins d'usagers, ce qui incite mécaniquement à fermer les lignes. Au niveau budgétaire, des crédits sont prévus pour leur maintien.