Un autre opérateur, l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS) effectue des missions de surveillance industrielle, de contrôle des pollutions, de prévention des risques naturels et de surveillance des impacts sanitaires des installations et zones sensibles. Je vous invite d'ailleurs à visiter ses installations, situées dans la circonscription du président de notre commission, afin de mesurer le travail qu'il accomplit, son efficacité et l'expérience accumulée par son personnel. Pour les raisons que je viens d'évoquer, il faudrait impérativement renforcer ses moyens humains. Or si, avec 29,8 millions d'euros, les crédits de l'INERIS demeurent stables, l'établissement a perdu 48 postes, sur un total de 533, durant le quinquennat. Et pourtant, on lui en demande toujours plus ! L'hydrogène, en particulier, nécessitera bientôt de nouveaux moyens d'expertise. C'est pourquoi je propose d'augmenter ses crédits de 2 millions d'euros.