Je suis partisan de l'extension du chèque énergie aux classes moyennes, à travers un programme doté de 150 millions d'euros. Les ménages concernés seraient ceux dont le revenu fiscal de référence annuel par unité de consommation est inférieur ou égal à 25 000 euros, c'est-à-dire les ménages des troisième et quatrième déciles. Je rappelle que le chèque énergie bénéficie aux seuls ménages disposant d'un revenu fiscal de référence annuel par unité de consommation inférieur à 10 800 euros, c'est-à- qui appartiennent au premier et au deuxième déciles. Du coup, ceux dont le revenu est à peine supérieur subissent de plein fouet l'augmentation du prix de l'énergie. Une telle mesure permettrait de toucher 1 million de personnes supplémentaires.