Cet amendement propose de relever de 150 millions d'euros les crédits consacrés au financement de la prime à la conversion automobile, sur la base des économies attendues sur le coût des charges de service public de l'énergie en 2022 – soit, pour pour faire court, sur les 2,7 milliards d'euros qui seront économisés sur le soutien à l'éolien et au solaire.
Les crédits affectés au financement de la prime à la conversion diminuent, alors que nous voyons arriver les fameuses ZFE. Il faut donc instituer un fort bonus pour les acquéreurs de véhicules qui y circuleront.
Actuellement, la prime à la conversion peut être majorée de 1 000 euros lorsque son bénéficiaire habite ou travaille dans une ZFE et qu'il a bénéficié d'une aide similaire attribuée par une collectivité territoriale. Ce montant est trop réduit et la condition d'aide est inepte. Qui peut imaginer qu'un département pauvre va verser 1 000 euros par véhicule électrique ?
L'amendement permettrait également de soutenir la filière du rétrofit, à hauteur de 25 millions d'euros. Le rétrofit participe au développement des véhicules propres, puisqu'il s'agit du remplacement du moteur thermique d'un véhicule par un moteur électrique.