Le budget du ministère de la transition écologique et solidaire est en hausse de 1,5 milliard par rapport à 2021. Le budget consacré aux transports augmente de 3 %, celui consacré au logement de 7 %, celui de la transition écologique – hors service public de l'énergie – de 13 %. Entre le plan de relance et ce budget, jamais un Gouvernement n'a autant investi pour la transition écologique.
Je renvoie notre commission à l'étude de l'Institut de l'économie pour le climat ( Institute for climate economics – I4CE), publiée cet été. Elle fait le bilan des dix dernières années de dépenses de l'État en faveur du climat : ces dernières ont doublé, passant de 15 à 30 milliards d'euros, avec une accélération exceptionnelle liée au plan de relance, effort inédit pour l'État.
L'enjeu des prochaines années sera de maintenir l'effort et d'assurer une meilleure adéquation entre la dépense publique et l'efficacité environnementale des dépenses, en prévoyant une évaluation qui prenne en compte le coût de la tonne de CO2 évitée. Ainsi, parmi les différentes mesures du plan de relance, ces coûts sont particulièrement variables, allant de 150 à 500 euros à la tonne, la dernière option étant, bien entendu, préférable.
Le groupe La République en marche votera en faveur des crédits de la mission.
Permettez-moi de conclure sur l'exercice du budget vert, renouvelé cette année. C'est un outil exemplaire. L'État français est précurseur, observé par l'Union européenne et au niveau mondial. Il ne faut pas que cet outil soit uniquement au service de la communication. Au contraire, je le répète, il doit être au service de notre ambition et suivi d'actes.
Quant aux dépenses défavorables à l'environnement, elles doivent nous permettre de réfléchir à la méthode et d'avancer, cette année comme les suivantes.