Intervention de Éric Coquerel

Réunion du jeudi 21 octobre 2021 à 9h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, rapporteur spécial :

La terre brûle et, depuis cinq ans, les budgets nécessaires à l'indispensable bifurcation écologique ne sont pas là. C'est une gestion petit bras du budget de l'écologie que vous nous proposez. Ces bras, d'ailleurs, manquent singulièrement aux opérateurs et aux ministères puisque vous supprimez chaque année des centaines de postes – et vous continuez cette année.

Cela devient problématique dans la gestion des fonds que vous mettez à disposition du secteur privé par le biais du ministère, puisque, pour les flécher, les attribuer et les contrôler, il faut du personnel…

S'agissant des transports, ce budget est malheureusement surtout celui de l'ouverture à la concurrence de la SNCF, qui nous semble être, comme l'ouverture à la concurrence de l'énergie, plus que problématique. Quant aux pauvres 250 millions d'euros, que vous vantez tant, affectés au fret ferroviaire, sur les 4,7 milliards d'euros que le plan de relance consacre globalement au secteur, ils sont évidemment très largement insuffisants.

Je conclus sur ces moments, au cours de ces cinq ans, où vous avez refusé des amendements au coût parfois modique mais dont tout montrait combien ils étaient indispensables – je pense aux houlographes par exemple. Je ne comprends pas que vous suiviez le vote majoritaire sans écouter l'avis des gens qui ont travaillé sur un sujet.

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