Vous présentez cette proposition depuis trois ans et j'entends vos arguments. En fixant les objectifs de 50 % de produits durables et de 20 % de produits issus de l'agriculture biologique, la loi a suffisamment poussé les choses et l'État prend déjà en charge une partie des frais induits pour les petites collectivités. Selon moi, nous avons aujourd'hui les moyens de bien travailler, étant entendu que cela relève d'un partage entre l'État et les collectivités territoriales.
Les défenseurs de l'alimentation durable rappellent souvent que le coût de ces repas n'est pas plus élevé. Les objectifs fixés peuvent aussi être atteints grâce à des économies ou à un changement d'organisation dans les cantines. Je suis d'accord avec vous, la formation de leur personnel est un aspect important. Cependant, cela n'exige pas un montant de 330 millions d'euros.