Le plan en faveur des protéines végétales doit nous permettre d'atteindre l'objectif d'autonomie alimentaire, de créer des emplois dans les filières de légumineuses, de lutter contre le changement climatique et de réduire notre dépendance aux produits phytopharmaceutiques.
Si la transition protéique est bien calibrée, territorialisée et accompagnée par les pouvoirs publics, elle permettra de réduire les besoins en fertilisation minérale, les émissions de gaz à effet de serre, les risques de pollution des eaux et de destruction de la biodiversité, tout en allongeant et en diversifiant les rotations dans les systèmes en grandes cultures, réduisant ainsi l'utilisation des produits phytopharmaceutiques.