Le dérèglement climatique et la mondialisation affectent les biotopes agricoles et forestiers de notre pays. Le développement des échanges, notamment par voie aérienne, favorise le déplacement d'insectes, de champignons et de bactéries qui proviennent d'autres continents et ne sont pas confrontés sur notre sol aux prédateurs naturels de leurs zones d'origine.
Nous proposons de financer un plan de lutte contre les espèces exotiques envahissantes, comme le frelon asiatique, le scolyte de l'épicéa, le cynips du châtaignier, la drosophile du cerisier ou encore le varroa. Au-delà de ces moyens financiers, il conviendrait de consacrer une mission interministérielle car le ministère des solidarités et de la santé est aussi concerné, notamment par la progression du moustique tigre.