Le groupe Libertés et territoires regrette la baisse, quoique limitée, de ce budget, alors que l'agriculture mérite une impulsion de la part des pouvoirs publics. Certains éléments sont positifs, comme le maintien du TO-DE – même si l'on peut s'interroger sur le sort qui lui sera réservé. De même, le volet agricole du plan de relance concourt à renforcer la souveraineté agricole et à réduire les importations. Il est en revanche regrettable que certains dispositifs, notamment le chèque alimentaire, soient absents du PLF pour 2022. Le monde paysan, devenu minoritaire, connaît des difficultés structurelles – faiblesses des rémunérations, coût du foncier, difficultés d'installation, aléas climatiques, renouvellement des générations.