La sous-budgétisation chronique de l'ADA entache la sincérité budgétaire de la mission . Comme le montrent les chiffres, les prévisions du Gouvernement ont toujours été irréalistes : en 2017, le budget était construit sur l'hypothèse d'une hausse de la demande de 10 %, qui s'est finalement établie à 17 % ; en 2018, l'augmentation a été de 22 %, contre 10 % selon les prévisions. Quant au déficit de financement de 2019, il n'a pas été comblé en 2020 alors que les crédits auraient dû augmenter de 30 %.
L'amendement vise à abonder les crédits dédiés à l'ADA, afin d'augmenter substantiellement le montant de cette allocation qui permet aux demandeurs et demandeuses d'asile de conserver un niveau de vie digne.