L'intégration des personnes immigrées en situation régulière et la garantie du droit d'asile sont des axes structurants de notre politique d'accueil. Le PLF pour 2022 répond à ces exigences. Les objectifs sont ambitieux mais semblent pouvoir être atteints, notamment grâce à la hausse du financement de l'ADA et au relèvement du plafond d'emplois de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII).
Le corollaire de cette doctrine doit être la lutte contre l'immigration irrégulière. Là aussi, le PLF pour 2022 poursuit la politique engagée depuis le début du quinquennat et débloque les ressources nécessaires pour renforcer le taux d'éloignement à l'issue d'un placement en CRA.
Notre groupe s'interroge cependant sur un point. Si elle n'est pas utilisée pour couvrir un éventuel dépassement de l'ADA une fois la moitié de l'année 2022 écoulée, la provision de 20 millions d'euros sera réaffectée à la construction de 4 900 places en CAES et en CADA. Or, si une augmentation inattendue du nombre de demandeurs d'asile justifiait une hausse des dépenses d'ADA, celle-ci rendrait conjointement nécessaire le renforcement du nombre de places dans les centres, ce que la solution retenue pour l'instant ne semble pas permettre. Pourriez-vous éclaircir ce point ?
La mission budgétaire est à la hauteur des objectifs fixés par le Gouvernement et la majorité, grâce à une augmentation substantielle de 58 millions d'euros de ses crédits. C'est pourquoi le groupe Agir ensemble votera en sa faveur.